" La Province de Lecce " |
Nous allons passer maintenant à la troisième partie du voyage , la province de Lecce.
Nous avons herborisé :
D’abord sur la côte sud du golfe de Tarente sur les sites de Campomarino, Torre Colimena et de Prosciutto.
Ensuite basés à Castro, les sites entre Castro et Otranteo.
La partie sud jusqu’à San Maria di Leucao.
Enfin la zone côtière entre Otranto et Lecce.
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Voici maintenant quelques photos de paysages et de sites de cette région :
D’abord une vue sur la Marina de San maria di Leuca.
La forteresse d’Otrante.
Un palais mauresque à San Cesarea.
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Quelques photos de monuments remarquables de Lecce. C’est une ville relativement petite mais pleine de richesses.
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Voici maintenant quelques photos de sites où nous avons herborisé :
Commençons par Torre Colimena puis Prosciutto, zones cotières sur la cote du golfe de Tarente.
Un site très riche en bord de mer à la sortie nord de Castro.
Enfin une autre zone de friches de bord de mer un peu plus au nord à San Cesarea.
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Des sites intéressants près du Cap d’Otrante. Et enfin, une zone humide autour d’un lac à Alimini Grande.
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On va commencer par quelques Ophrys intéressants d’un groupe assez important, le groupe bormuelleri qui comprend, entre autres,
Ophrys episcopalis que je vous avais présenté avec les orchidées de Crête.
Il s’agit ici d'Ophrys parvimaculata, endémique du sud-est de la péninsule, principalement des Pouilles.
Cet Ophrys présente des sépales verts , verdâtres à blanchâtres munis d’une nervure centrale verte, des pétales velus et ciliés, dressés et
triangulaires, lancéolés de même teinte que les sépales. Le labelle est pendant, trapèzoïforme à orbiculaire, avec une pilosité submarginale dense et longue,
deux gibbosités bien nettes et un appendice important aigu et dressé en avant.
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D’autres vues du même Ophrys où l’on voit nettement les sépales velus et les gibbosités.
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Deuxième Ophrys du même groupe ( bormuelleri ), l’Ophrys candica que l’on trouve également dans les Pouilles, la Crête,
et les îles de Samos et Rhodes. Il est assez rare. Nous n’avons observé qu’un exemplaire et il était avancé.
Ophrys candica est très voisin de parvimaculata mais possède des sépales blancs à roses parfois violacés. Les pétales sont eux aussi roses, velus
et dressés. Le labelle est étalé, velouté, brun rougeâtre avec pilosité submarginale dense, assez longue, et brune à roux argenté.
Gibbosités faibles et arrondies, macule grande bordée de blanc et un appendice assez important aigu et ascendant.
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Un autre Ophrys, cette fois du groupe tenthredinifera, l’Ophrys tardans.
Ophrys tardans est assez voisin du tenthredinifera que l’on connait ici, les différences sont principalement :
au niveau du labelle avec une macule très largement bordée de blanc recouvrant très souvent les gibbosités.
une floraison plus précoce.
c’est un endémique des Pouilles et en particulier de la province de Lecce.
Mis en danger par l’urbanisation des côtes.
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Voici deux autres vues en gros plan d’Ophrys tardans. Remarquer la macule et les gibbosités.
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Du même groupe, l’Ophrys tenthredinifera. Que nous avons dans le sud-est de la France. Remarquer la macule beaucoup plus petite.
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Afin de comparer plus facilement voici deux photos côte à côte, à gauche Ophrys tardans et à droite Ophrys tenthredinifera.
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 Ophrys tardans |
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 Ophrys tenthredinifera |
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Pour finir avec les Ophrys, un hybride qui, je pense, possède beaucoup d’incubacea et un peu de bertolonii.
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Voici les deux parents.
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 Ophrys bertolonii |
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 Ophrys incubacea |
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Deux Orchis que l’on trouve aussi chez nous et qui ont changé de nom. D’abord, Anacamptis palustris, puis, Anacamptis laxiflora du groupe palustris. La différence principale vient du labelle qui est étalé chez palustris et très replié vers l’arrière chez laxiflora.
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 Anacamptis palustris |
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 Anacamptis laxiflora |
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Un autre Orchis maintenant appelé Anacamptis coriophora fragrans, aussi connu chez nous.
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Pour finir avec les orchidées, quelques Serapias, d’abord Serapias apulica. C’est un endémique des Pouilles qui se caractérise par la coloration rouge orangé intense de la fleur et la grandeur du labelle.
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Le Serapias parviflora possède des fleurs relativement petites, de couleur assez claire ( casque gris vert à gris lilas ). Labelle à peine plus long que le casque avec hypochile arqué vers l’arrière.
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Deux autres vues de Serapias parviflora dont un anachrome.
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Pour finir, Serapias bergonii. On en a vu qu’un et la photo n’est pas très bonne. Ce Serapias est assez voisin de notre vomeracea.
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Suite de la Province de Lecce
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